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Autel

L’autel, en pierre, évoque le passage de la Bible (1 Rois, 18) : “Au Mont Carmel, Élie prit douze pierres et construisit un autel au Seigneur ».

Le prophète Élie se dresse alors contre elle et reproche au peuple d’Israël d'adorer à la fois le Dieu d'Israël et les fausses idoles de Baal. Il persuada Achab de rassembler le peuple et les prophètes de Baal sur le Mont Carmel, provoquant ces derniers à un défi : si leur dieu se manifeste par le feu du ciel qui tombera sur l’autel préparé par eux et sur le taureau (qui était l’offrande destinée à Baal) et brûlera celui-ci, alors Baal sera reconnu comme le vrai Dieu…

Les prophètes de Baal préparent leur offrande, s'agitent bruyamment en tous sens en invoquant le nom de Baal, mais le feu ne descend pas du ciel : « il n'y eut aucune voix, ni réponse, ni signe d'attention. »

Alors Élie prend douze pierres, selon le nombre des douze tribus des fils d’Israël et reconstruit l'autel du Seigneur, qui avait été détruit par les idolâtres.

Après avoir répandu une eau abondante sur l’offrande, Elie se met en prière. Il s'approche de l'autel et dit : « Seigneur, montre aujourd'hui que tu es le Dieu d'Israël ; réponds-moi, afin que ces gens sachent que c'est toi, Seigneur, qui es le vrai Dieu, et tu les ramèneras ainsi à leur fidélité d'autrefois ». Le Seigneur fit alors descendre du feu, qui brûla l’offrande qui lui était offerte ... Et le peuple fut convaincu par l’action extraordinaire réalisée par le vrai et unique Dieu d’Israël.

Lorsque les Israélites virent cela, ils s'inclinèrent tous jusqu'à terre, puis ils se mirent à crier : « C'est le Seigneur qui est le vrai Dieu ! »

L’inscription gravée sur une pierre de l’autel fait référence à un épisode relaté dans la Bible survenu pendant le règne de la cruelle Jézabel, (IX siècle avant Jésus-Christ), qui chercha à répandre le culte de Baal après son mariage avec Achab, roi d'Israël.

Mgr Barsi, a procédé à la consécration de l’autel le 28 avril 2002. En souvenir du temps où, aux premiers siècles de christianisme, on célébrait la messe sur le tombeau des martyrs, et pour signifier que le sang des martyrs devient un prolongement du sacrifice du Christ…, dans la partie supérieure de tout autel existe une petite cavité qui recevra des reliques des saints ou des objets ayant une relation directe avec des saints. L’autel de la Chapelle des Carmes renferme trois reliques :

 

  • la relique du Saint Padre Pio (un tissu qui a Ă©tĂ© en contact avec le saint),
  • une poignĂ©e de terre provenant de fouilles rĂ©alisĂ©es dans une basilique palĂ©o-chrĂ©tienne du 4ème siècle dĂ©couverte Ă  Mariana, ville portuaire de la Corse, qui tĂ©moigne d’une primitive communautĂ© chrĂ©tienne dans l’île natale de Sainte DĂ©vote.
  • une relique de Sainte ThĂ©rèse : un fragment d’étoffe appartenant Ă  une tunique carmĂ©litaine de la Sainte.