Skip to main content

Tabernacle

Porte en bronze doré sculpté, montrant les traits de la face souffrante du Christ. Inspiré du tabernacle de l’église Saint Louis d’Antin à Paris.

Cette image du Christ nous rappelle la dévotion de Sainte Thérèse de Lisieux envers la Sainte Face où elle contemplait l’amour de Jésus pour les hommes.

Dès sa jeunesse Thérèse avait été habituée à vénérer une image de la Sainte Face de Jésus, telle qu’elle est représentée sur le voile de Véronique. Le jour de sa prise d’habit, le 10 janvier 1889, fascinée par cette image, Thérèse ajoutera à son nom de religieuse l’expression « Sainte Face », pour s’appeler désormais : Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Elle répandra dans sa communauté de Lisieux le culte de la Sainte Face dans le but de réparer les outrages et les offenses qui continuent à défigurer la Face de notre Seigneur.

Les chrétiens ont toujours vénéré une relique, le voile de Véronique, conservée dans la Basilique Saint-Pierre à Rome. Il s’agit d’un linge représentant la face douloureuse de Jésus-Christ. La tradition considère que ce linge est celui dont une femme, Véronique, s’est servi pour essuyer le visage de Jésus alors que celui-ci portait la croix sur laquelle il allait être crucifié. (Rappelons le 6ème mystère du Chemin de Croix : « Véronique essuie le visage de Jésus »).

La Face défigurée du Christ par les souffrances de la passion et les douleurs de la croix doivent encourager à vivre dans l’humilité et à devenir une « petite Véronique » qui console notre Seigneur dans ses souffrances. La contemplation de la Sainte Face nous aide à comprendre l’abaissement de Jésus. Lui, le Fils de Dieu est devenu ce serviteur souffrant, humilié, méconnaissable que décrit le prophète Isaïe dans un texte biblique lu le Vendredi Saint (Is 53, 2-3) :

« Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. »

Nous sommes invités à contempler sur la face du Christ, l’amour de Dieu et à vivre cet amour en paroles et en actes.